Nicaragua, Voyage sur-mesure

Nicaragua, c’était pour nous d ‘abord une chanson de Lavilliers, pas forcément joyeuse et grâce aux Papillons nous avons découvert un pays certes encore meurtri mais qui veut revivre, avec une authenticité intacte… Managua d’abord, une non-ville, capitale au milieu de nulle part, bâtiments officiels jouxtant des baraques en tôles, des lagunes et toujours, partout, la présence de Sandino (père des sandinistes), d’Hugo Chavez et d’Ortega actuel président si contesté. Puis départ vers Léon, ville sans grand monument mais attachante, authentique, qui a une âme, qui respire, avec son musée de la révolution tenu par des anciens guérilleros désabusés, attristés. Sur la route nous comprenons pourquoi le Nicaragua est l’autre grand pays des volcans après l’Equateur !!!
Notre route se poursuit vers le nord, région de Somoto, peu connue ( pas croisé des « gringos » comme nous pendant 5 jours)… Des paysages superbes, un canyon, pas loin de la frontière avec le Honduras. Ensuite direction le lac Nicaragua, immense mer intérieure, jusqu’à San Carlos. De là départ en bateau vers El Castillo et sa forteresse, ses rapides sur le fleuve qui ont fait un temps sa richesse. Puis, départ pour deux nuits dans un campement au bord du fleuve, ballade ( boueuse !) en forêt et sur le fleuve en pirogue. Retour ( toujours en bateau) sur une île du lac Nicaragua, visite d’une réserve naturelle et trois jours ( bien mérités ) de repos au bord de l’océan Pacifique. C’est le départ, vers les îles d’ Omepete, accueillis dans une communauté ( toujours le petit plus des Papillons) permettant à des femmes isolées et/ou abandonnées de vivre dignement et leur évitant d’avoir à « émigrer » vers Managua. Trois jours de rencontres, d’échanges exceptionnels sous le regard des deux volcans dont un toujours actif. Pour finir Granada, la belle, seule ville Nicaraguayenne où l’on peut rencontrer des touristes en nombre, avec son Malecon qui descend vers le lac Nicaragua. Voilà, un nouveau voyage « co-construit » avec l’Odyssée, et depuis notre retour nous regardons ( quand c’est évoqué) différemment les actualités sur ce magnifique petit pays à la population si attachante… « Vivre là, survivre là, dormir là  Sur la fissure, sans être sûr De vivre encore, survivre encore, aimer encore La liberté jusqu’à la mort Si c’est possible…

Brigitte & Christian C.